C'est comme le vélo

Vous vous souvenez, lorsque vous étiez enfant, de votre premier vélo à frein "torpédo"? Il suffisait de pédaler en arrière pour arrêter de rouler. C'était un système assez simple et efficace. Mais il y avait toujours un gamin de merde pour vous apprendre comment l'utiliser pour faire des dérapages soi-disant contrôlés qui, le plus souvent, vous voyaient vous casser la gueule sur le sol, dans les ronces ou n'importe où.

Il y a deux ans, tandis que j'étais en train de remporter, sans le moindre cancer, sans prendre d'epo, ma huitième année consécutive au tour de l'abstinence, un ami m'avait dit que j'étais un obstiné, que je ferais mieux de chercher quelqu'une, qu'elles nétaient pas toutes à mettre dans le même sac, que... Quoi? Une emmerdeuse qui viendrait râler parce qu je n'ai pas fermé le tube de dentifrice? Parce que j'avais pissé sur la lunette des wc ?Ou bien parce que quoi encore? on l'a encore fait le mois dernier! J'ai déjà donné. Et puis aussi parce que je ne savais plus où se trouvait le pédalier. Il avait ri, mon ami, pas le pédalier. Mais c'est comme le vélo, l'amour ça ne s'oublie jamais. Je l'ai bien entendu cent mille fois, celle-là. Je sais, lui avais-je répondu, j'ai été champion du monde du torpédo à de nombreuses reprises. Dans la spécialité comment freiner en retard pour que le mur qui m'attendait les bras ouverts ne soit pas trop douloureux.

Je ne sais pas pouquoi je vous raconte cela alors que vous n'en avez rien à foutre... 

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[Michèle P]

L'histoire du vélo à Herstal :)



http://babethhistoires.unblog.fr/2012/09/08/1923-herstal/