Une forêt de bièsses feux donc

Je veux bien croire monsieur Deville qui, dans son commentaire, me signale qu'il ne s'agit pas de feux intelligents. J'avais fait confiance au chef des (très longs) travaux qui m'avait ainsi appris qu'un feu pouvait être intelligent. Mais il semblerait qu'il existe des feux plus intelligents que les autres. Avec ou sans capteur. Patati, patata, je ne suis pas ingénieur en ponts et chaussées. Les feux bièsses (mais quand même moins bièsses que le sens interdit de quinze mètres dans la rue) auraient donc été programmés selon de savants calculs statistiques pour permettre de fluidifier le trafic. 

En gros, si j'ai bien compris (mais je suis parfois plus bièsse qu'un feu non intelligent), il semblerait normal qu'on accorde priorité de passage aux usagers d'une route principale et un temps de passage plus restreint à ceux d'une voie secondaire. Dans le cas présent, les feux bièsses laissent passer cinq ou six voitures aux usagers de la secondaire. Usagers de la dite secondaire qui voudraient un droit de dix ou vingt voitures pour avoir la paix. Ce qui, inévitablement, provoquerait un engorgement de la voie primaire, etc, etc.

Il suffirait dès lors, d'inverser le sens unique de la voie secondaire pour permettre aux riverains de rejoindre la voie primaire, malgré un détour de deux ou trois km, de manière à ne plus devoir attendre à un feu devenu inutile et, surtout, surtout, d'avoir la paix dans leur rue bercée par les doux ronrons de l'auoroute et du chemin de fer.

Mais, alors, se poserait le problème des usagers et riverains des voies ternaire et quaternaire qui, eux...

Oh, et puis, je m'en fiche complètement...