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Liège, hélas
15 février 2010

Pas de nuit chez Maud

Je l'avais rencontrée à l'Université de Liège au début des années 90. Elle était alors une jeune et jolie étudiante comme on l'est à 18 ans. Et timide, aussi, terriblement. Elle était venue me demander si j'étais le Joseph Orban qui écrivait. Son beau-père connaissait et aimait bien mes textes. Après cela, je l'ai revue quelques fois, de loin en loin, toujours aussi timide comme pour cacher beaucoup son intelligence. La dernière fois que je l'ai vue, c'était l'an dernier, dans ma grande surface. Elle était radieuse. Elle avait un petit bout près d'elle dans une poussette. C'est ainsi que j'ai appris qu'elle habitait non loin de chez moi.

Le mois dernier, je fus prévenu que Maud était hospitalisée. Qu'on lui avait trouvé une tumeur au cerveau. Hier, j'ai appris qu'elle était partie. À trente-six ans...

Alors, on reste sans voix. Je t'embrasse, Maud. Ta maman aussi qui n'avait que toi comme enfant. Frans,ton beau-père, et aussi ton compagnon. Et ton petit bout que je n'aurais vu qu'une minute...

Mercredi, à 13 h 30, dans cette église Saint-François de Salle qui est à portée de mes mains, je serai là pour te dire au revoir...

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Commentaires
F
Oui, comme le chantait Jacques Brel "c'est dur de mourir au Printemps, tu sais". Nous pouvons crier, tempêter, râler, pleurer, une âme s'en est allée que l'on ne peut retenir.<br /> Cruelle la vie quand on laisse derrière soi une petite fille si jeune, un compagnon, des amis.<br /> Elle a disparu derrière un voile, tu ne la reverras plus mais elle sera toujours là, nichée au fond de ta mémoire.
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