Et puis quoi encore ?

Il y a quelques années, j'avais offert une calligraphie à un ami. Au dos du cadre, j'avais précisé qu'en cas de divorce, elle lui appartenait. Comme, statistiquement, trois couples sur quatre se séparent, cette précision me semblait nécessaire d'autant plus que là, il y avait deux cents chances sur cent que ça arrive. C'est arrivé. L'autre jour, je croise l'ancienne compagne de mon ami. Elle me dit être triste car il va venir rechercher la calligraphie, alors, si je voulais bien lui en offrir une autre... Bon, je ne suis pas Picasso, mais quand même. Je suis resté quelque peu abasourdi...

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[Le Cacophone]

Cela dit, cher Joseph, si vous distribuez comme ça, autour de vous, tout gentiment, vos œuvres, j'en veux bien une, moi aussi. Pourquoi elle et pas moi ? Après tout, moi, j'ai acheté "Les gens disaient l'étable", et il ne fait même pas un kilo*...

* "A masterpiece of darkness" disait l'irlando-canadien qui m'en avait conseillé la lecture. Il n'avait pas tort, en tous cas pour "masterpiece".