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Liège, hélas
3 novembre 2013

Y'a d'la joie

Je me demande si je ne porte pas la guigne à mon nouveau quartier. Bien sûr, en premier, la mort de Véronique vendredi. Ce midi, j'étais en train de jeter encore un peu de ma vie dans les poubelles de demain quand je vois des voisins inconnus qui, en face, étaient en train de faire la même chose, mais avec les souvenirs d'un de leur parent qui venait de partir. Serai-je le suivant ? Si ça pouvait être vrai, je signe des deux mains et de mes deux pieds alexandrins. Si j'étais dictateur du monde, mon plan social de l'euthanasie obligatoire à cinquante ans serait déjà sur pied. Et encore, cinquante ans, je suis trop généreux. Mais j'ai toujours été un faible. C'est pas maintenant que je vais changer. Déjà que je suis incapable de donner un ordre à mon aide ménagère qui, tous les lundis n'en fait qu'à sa tête et sa tête n'a, visiblement, pas envie de faire grand chose...

Vendredi, je ne sais pas comment, une mésange est entrée dans l'appartement. À peine avais-je eu le temps de l'entendre se fracasser contre la fenêtre que Belle, la chatte, l'avait prise dans sa gueule. J'ai gueulé et je suis parvenu à sauver la mésange. Juste quelques plumes perdues. J'ai ouvert la fenêtre et elle est partie en tchitchipant. J'étais content. Pensez-vous qu'elle soit revenue me dire merci ? Saloperie d'oiseaux. Cria cuervos, comme dirait l'autre.

Samedi. Je vais au Brico du coin. J'avais besoin d'une lanche de 80 cm. Je demande au responsable s'il veut bien me la découper ? Non. Et pourquoi ? Parce que je ne découpe que des panneaux pas les planches. Et... quelle différence ? Si je me blesse en découpant la planche, le patron n'a pas d'assurance pour ça et les frais médicaux seront à ma charge. Je comprends rapidement que le sens de l'humour a dû rester au fond du cerveau du mec, pour autant qu'il ait un cerveau. Et si un amputé des bras venait vous demander de découper la planche ? Je la découperai pas, le patron n'a pas d'assurance, blablabla. Pendant une seconde, je me vois en train de lui découper sa tête à l'aide d'une tronçonneuse avant de lui foutre au fond du cul car, là, il doit y avoir de la place. 

Je vais donc, tant bien que mal, découper ma planche. Planche qui mesure trois mètres et coûte autant d'euros. J'ai besoin de 80 cm. À la caisse, le trouduc me dit que ça fait trois euros ! Mais, c'est du vol ! Non, c'est comme ça. Je me souviens de mes études et que, dans l'Antiquité, tant en Grèce qu'à Rome, le dieu du commerce était aussi celui des voleurs. Ça n'a pas changé depuis. Un peu comme si, quand vous allez achetez 200 grammes de jambon, le boucher vous faisait chaque fois payer le jamabon entier. Non seulement con, mais voleur en plus. Je hais viscéralement ce genre d'enfoiré. Plus encore que les femmes. Ce qui n'est pas peu dire !!!

Heureusement, André Stas m'envoit à l'instant cette chanson de bonheur, musique de Chopin et paroles de Francis Blanche. Ça m'a rendu le sourire. Mais je ne sais pas si mon assurance couvre les dégâts du sourire...

https://www.youtube.com/watch?v=FiaXB9MPrJc

 

 

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Commentaires
L
Z'êtes trop gentil. Faut pas...
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