Rien qu'une heure
Mon ami Thierry m'a permis de me brancher une heure sur le net.
Bon, depuis le premier octobre, je suis donc au 7 rue de la Butte toujours à 4000 Liège, hélas.
Je ne sais pas qui sont les anonymes qui m'ont envoyé un message de bienvenue et de bon établissement dans ma nouvelle vie. Je les remercie quand même.
La voisine du 5 m'a souhaité la bienvenue. Elle m'a dit son prénom, mais il est tellement compliqué que je l'ai déjà oublié.
Ça n'a pas d'importance.
On est au automne. Comme moi dans la vie.
Elise aime bien le nouvel appartement. J'avais peur qu'elle le trouve trop petit. J'ai déjà du jeter plus d'un tiers de ma vie et je vais sans doute devoir en jeter un autre tiers. Ça n'a pas d'importance.
J'en parlerai plus en détail quand je serai de nouveau connecté à l'internet.
En ce moment, je range, je range, je range. J'ai retrouvé une dizaine de textes, de nouvelles; de palabres inutiles. Je ne me souvenais même plu les avoir écrites. Finalement, j'ai écrit beaucoup plus que je ne pensais. Mais, comme ça n'a jamais été publié, c'est que ces écrits étaient inutiles.
Mercredi, c'est vieux papiers... Ça tombe bien.
J'ai même retrouvé un texte intitulé "T'aimer". Sans doute écrit à un moment où j'étais fort mal. Un peu comme si Hitler, au lieu d'écrire son combat, avait écrit Jérusalem mon amour.
Tiens, en parlant de Hitler, un Liégeois passe actuellement aux Assises de Liège pour assassinnat réussi. L'enquête avait été assez longue. Finalement, il a été confondu pour une connerie. Après avoir poignardé, égorgé et j'en passe sa victime, il avait tagué au marqueur sur le corps, en plus de certaines insultes, "Hilter", sic. Les keufs lui ont fait faire une dictée dans laquelle le mot Hitler se trouvait et le gars a écrit "Hilter". CQFD. Ça m'a fait rire. Peut-être que le chef de brigade aurait écrit "Itler". Je ne sais pas.
Depuis mon monastère, je vous embrasse.