Semence de curieux II
Dans l'impossibilité de répondre personnellement aux miliers d'admiratrices qui me posent des questions à la limite de l'indiscrétion, je profiterai dorénavant de ce blog pour leur dire autre chose que "ça ne vous regarde pas".
Première question: mais pourquoi n'étiez-vous pas payé? Parce que vous en disiez trop? Parce que votre point-de-vue était à l'opposé du convenable?
Non. Tout simplement, mais personne n'était encore au courant, parce que le journal n'avait pas d'argent. Bien sûr, il était obligé de payer les jeunes journalistes qui avaient signé un contrat de travail. Un free-lance qui demandait 1.500 francs par semaine (vous divisez par 40 pour connaître le montant en euros, je vais quand même pas faire tout le travail), ce n'était quand même qu'une goutte d'eau dans la mer. Je dois à la vérité de dire que j'ai été payé pendant trois ou quatre mois plus ou moins régulièrement. Plutôt moins que plus, mais ce n'était pas grave, je m'amusais. Du moins dans un premier temps...