Avekkk la merrrrrdunoooorrrrrr
La Belgique est un pays formidable. Après plus de 500 jours de palabres, elle a enfin un gouvernement. Bon, à peu de choses près, on prend les mêmes comme dans la chanson de Ferré "quand c'est fini, henni, ni ni, ça recommence". Mais, bon, ça on le savait à l'avance. Never change a loosing time comme on ne dit pas en sports.
Justement, le sport. Dans toute épreuve, il y a le champion et le vice-champion. Eh bien, on Belgique, nous avons le Premier Ministre et... six vice-premiers (ou premières)! Ça, ça doit être unique au monde. Un pays qui a six vice-premiers ne peut pas être fondamentalement mauvais.
Mais, il y a une chose qui a retenu mon attention. Nous avons aussi un ministre... de la mer du Nord! C'est pas beau, ça? Vous faites quoi dans la vie, Monsieur? Je suis ministre de la mer du Nord. Ça m'a presque mis des embruns dans les yeux tellement je trouvais ça merveilleux. Je n'ai pas eu le temps de chercher, mais je ne pense pas qu'il existe, ailleurs, un(e) ministre de la grande muraille, un(e) ministre de la barrière de corail, un(e) ministre de la ligne bleue des Vosges ou que sais-je encore?
Nous, au moins, nous avons un ministre de la mer du Nord! Ça fait rêver. À quand un(e) ministre des colibris? Un(e) autre de la rose trémière? Des aurores boréales? Des étoiles filantes? Des marguerites exfoliées? Des petits ruisseaux qui font les grandes rivières? Du temps des cerises? Des colchiques dans les prés? Et j'en passe...
Ça rendrait peut-être le sourire aux gens. Même aux salauds de pauvres qui ne cessent de râler et qui vont encore avoir l'occasion de le faire et de le refaire...
Non, ministre de la mer du Nord, je trouve ça plus que classe. Trop stylé comme dirait ma fille.
Pour rester en Belgique, je trouve qu'en place du ministre de l'agriculture, celui de ministre du chicon et la bintje pour frites, ça aurait plus de gueule. De même que ministre de l'utopie au lieu de l'emploi. (Ou de la simplification administrative).
Profitons du ministre Papillon pour mettre un peu de poésie dans ces termes barbares...