Petite histoire de la sidérurgie liégeoise
I) Jusqu'au début des années 1960: l'Âge d'or...
II) Les années 1980 ou les années SIDArurgie...
III) 2006 ou la "relance" Mittal...
IV) 13 octobre 2011: the End...
De nos jours, les sidérurgistes exercent sans doute le métier le plus dur du monde. Sans doute est-ce la raison pour laquelle on retrouve la même solidarité, le même esprit de corps que celui des mineurs de fond. Ont-ils vraiment cru que, en 2006, lorsque Mittal est venu reprendre les usines de Seraing, ils étaient repartis sur un long fleuve tranquille? Et les politiciens? Sonnez clairons, résonnez trompettes!!! Quel virus de la naïveté les avait donc piqués au moment de la signature de "l'accord"? Comme s'ils ne savaient pas que le sieur Mittal et la philanthropie, ça fait deux. Comme s'ils ne se doutaient pas qu'une fois la mise récupérée accompagnée d'une forte plus-value, ces gens-là se retirent et, après eux les moucherons. Ce matin, je lisais les propos d'un syndicaliste FGTB. Il tenait à rappeler au sieur Mittal qu'en cas de fermeture, il devrait payer une pénalité de 20 millions d'euros. Oh! Il tremble déjà dans ses souliers, le petit Mittal. Vous imaginez? 20 millions d'euros, c'est un millième de sa fortune (déclarée). Il tremble. Il pleure sans doute déjà. Pris de panique qu'il doit être. Même si ça ne fait aucun doute qu'il trouvera bien une parade légale pour ne pas débourser un centime. 20 millions d'euros, c'est le tiers de ce que lui a coûté les noces de sa fille. Il ne va quand même pas laisser cette aumone à des étrangers dont il n'est même pas cousin...
Une légende, que je n'ai jamais pu vérifier mais que j'ai entendue plusieurs fois, veut que, voici de longues années, un ouvrier soit tombé accidentellement dans une coulée d'acier. Et que ses compagnons ont découpé un lingot de cette coulée pour le conserver en guise de sépulture. Ça pourrait peut-être leur donner des idées au cas où Mittal viendrait dire au revoir... Sauf qu'à l'heure qu'il est, il doit déjà être bien loin, en train de promettre à d'autres naïfs des lendemains qui "chantent"...