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Liège, hélas
8 janvier 2011

Deuxième jour que, après avoir longuement squatté

Deuxième jour que, après avoir longuement squatté les toilettes, je suis cloué au lit par une gastro-entérite trois étoiles. À peine la force de lire les nouvelles entre deux grandes siestes. Les nouvelles, il n'y en a pas beaucoup. La Belgique, ce qu'il en reste, patauge toujours et risque bien de patauger longtemps encore. Et de nouvelles élections ne serviraient à rien. Bart de Wever (Le Tisserand, en français) reste inflexible. Il refuse tout compromis, toute proposition. On lui offrirait même l'indépendance de la Flandre qu'il serait encore capable de dire non. Alors, comment s'en sortir ? 

On nous répète, depuis des années qu'il n'y a pas de nation et encore moins d'identité wallonne. Il sufit de s'en rendre compte en voyant comment Montois et Liégeois se regardent, idem entre Carolos et Namurois et Ardennais... Dès lors, pourquoi ne pas faire simple et créer une "Grande Flandre" reprenant les frontières actuelles du pays ? 

Bien sûr, cela ne se ferait pas d'un coup de baguette. Il faudrait tout d'abord s'occuper de la "flamandisation" des noms propres. Par exemple, pour rester au niveau gouvernemental, Elio di Rupo deviendrait Elio Van Rupuy. Pour Onkelinx, Reynaerts, Daerden, c'est déjà fait. Cela donnerait du travail aux linguistes, aux fonctionnaires de l'Etat civil et aux imprimeurs de cartes d'identité. Le problème BHV serait résolu puisque BHV ferait partie intégrante de ce nouveau pays. Le nombre de ministres serait automatiquement revu à la baisse. On laisserait quelques années à la minorité wallonne pour pouvoir s'exprimer dans la langue de Vondel. Une autre solution serait le retour au latin cher à Bartie. Nos amis de l'ex-Flandre pourraient bénéficier de notre système d'eau potable, de l'avance de nos connaissances en hautes technologies. Ils pourraient même décréter la suppression définitive du circuit de Francorchamps, cet onéreux étron posé n'importe comment au coeur des Ardennes. Même les milieux sportifs y gagneraient tant ces scissions communautaires sont dispendieuses...

Et le Roi, me direz-vous ? On pourrait imaginer de transformer le château royal en parc d'attractions dans lequel la famille jouerait son propre rôle et où le peuple pourrait venir voir comment travaillaient des gens d'un autre âge. 

Mais, bon, je dis ça, je ne dis rien... Je sens que la fièvre me reprend. Je vais donc me recoucher...

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