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Liège, hélas
5 janvier 2011

Prêtres salauds et saints laïques

On parle beaucoup, en ce moment, de ces salauds de prêtres abuseurs en série d'enfants, d'ados ou d'éphèbes dans le cadre de leur paroisse ou de leur école. Ça s'appelle même un scandale. Même si le scandale était connu de tous depuis des siècles et des siècles. Amen. Un septuagnéaire vient même de révéler que, au début des années 50, alors qu'il était âgé d'une douzaine d'années, une bonne soeur avait eu des gestes disons déplacés envers lui ! Salope, va ! Je ne sais pas vous mais, moi, si j'avais été dans le cas de ce malheureux septuagénaire, si une bonne soeur m'avait fait comprendre que l'appendice minuscule et utile seulement à la miction pouvait oralement se transformer en goupillon aspergeant, je n'aurais certes pas été porter plainte. Peut-être aurais-je même pris des cours supplémentaires de catéchisme afin d'apprendre que, non seulement les voies du Seigneur étaient loin d'être impénétrables mais qu'elles avaient aussi quelque chose à voir avec la Sainte-Trinité ??? Peut-être, je ne sais pas...

Or donc, depuis des mois, les journaux ne cessent de nous parler du pervers enfer de l'Eglise. À juste titre, parfois. J'ai fait mes "humanités" en partie dans l'enseignement catho (le pire souvenir de mon adolescence) et en partie chez nos saints laïques des établissements de la communauté française de Belgique. Je peux donc comparer le niveau de turpitudes diverses.

Y aurait-il un seul directeur, une seule directrice d'athénée de la CFB pour me dire n'avoir jamais été confronté(e) à un(e) seul(e) prof au comportement limite dépassant quelque peu sa mission d'autorité pédagogique ? Un seul prof profitant de cette même autorité pour s'abonner aux diverses classes de neige, de printemps, etc pour apprendre principalement, à certains éphèbes ou autres lolitas, la première syllabe de la culture ?

Un seul (une seule) prof qui, généralement, aux abords de la quarantaine, n'aie pas eu l'éblouissement (renouvelé chaque année) d'un(e) élève tellement exceptionnel(le) (généralement au physique plus proche d'un Botticelli que d'un Botero) pour se permettre de lui donner des cours particuliers tout en se montrant "particulièrement sévères" avec eux ou elles ?

Je ris.

On me rétorque que, le scandale, c'est que l'Eglise a fermé les yeux sur ces agissements. Que l'Etat n'a jamais agi de la même manière. Que les "fauteurs" étaient irrémédiablement déplacés.

Je ris.

Je me souviens avoir très involontairement surpris un de ces profs en train de peloter gaiement une élève alors âgée de quinze ans dont la main droite semblait particulièrement attentive au phénomène physique de levier de l'entrejambe masculin. Je fus plus surpris d'apprendre que l'Etat mit ce prof en congé maladie avant de le nommer trois ou quatre ans plus tard préfet des études. Je pourrais citer d'autres exemples. À la feuille morte qui se ramasse à la pelle.

Et, contrairement aux prêtres, ces profs n'avaient pas l'excuse du célibat...

Que du contraire...

 

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