12 septembre 2010
Hasard
Voici deux ou trois jours, je parlais avec un ami de l'affaire Bettencourt. Je lui disais que c'était du pain bénit pour Chabrol, cette histoire. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un film : fortune, haine, jalousie, politique, gigolo de service et j'en passe.
Ce midi, j'apprends que Chabrol est parti. J'aimais bien ce réalisateur. Il avait quelque chose de Simenon. L'humour en plus. On lui reprochera parfois d'avoir atteint la caricature lorsqu'il décrivait la bourgeoisie. Mais, est-il possible de parler de cette classe peu reluisante sans avoir recours à la caricature ? C'est un peu comme si on faisait un film sur l'Eglise sans aborder sa pédophilie quasi innée...
Publicité
Publicité
Commentaires