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Liège, hélas
1 septembre 2010

Miserere, Seigneur 7

Si on vous pose une question dont vous ne connaissez pas la réponse, répondez par une autre question. C'est une leçon de base du jésuitisme. Leçon qui, je l'avoue, m'a servi à de nombreuses reprises dans la vie. Il est vrai que 99 fois sur 100, sinon plus, l'interlocuteur reste le bec dans l'eau.

L'ancien primat de Belgique semble avoir ne pas oublié ce précepte élémentaire. C'est, en effet ce qu'il vient d'appliquer lors de l'interview traîtreusement enregistrée en son bureau par la victime d'un pédophile incestueux de surcroît. Certes, on pourra trouver la manoeuvre insidieuse ou lâche. La victime avait cinq ans lorsque son tonton d'évêque lui a montré pour la première fois qu'un goupillon ne servait pas qu'à bénir la foule. Son catéchisme ne dura que treize ans. Faut-il donc avoir la Foi ? Non, le prélat ne pouvait pas dénocer l'Evêque. Pensez au scandale, mon fils. Et puis, il n'a plus qu'un an avant de prendre sa retraite. Pensez à sa honte. C'est à vous de lui pardonner... 

Décidément, on pourrait sans peine parler de maffia vaticane. Les "lois" de l'église catholique romaine sont fort semblables... Omerta, omerta, omerta. Et gare à celui ou celle qui la brise. 

Enfin, il y a quand même progrès, voici quatre ou cinq siècles le neveu pervers aurait sans doute été mené au bûcher...

Quoique... On ne sait jamais, un accident est vite arrivé.

En tout cas, l'ex-primat persiste et signe : il veut attaquer en diffamation le journal (flamand) qui a publié cette interview honteuse... On croit rêver...

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Commentaires
W
Et c'est une très bonne opération s'il s'agit de remplacer un certain personnel de merde !
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