Je suis donc un nazi... suite

29 août 2008

Je suis donc un nazi... suite

Pour ceux qui n'auraient pas suivi (ne parlons pas de celles, il n'y en a pas ici), retour à mon message du 14 mai. Je suis donc un nazi. Evidemment, je comprends fort bien qu'apprendre cela doit sembler très dur à nombre de mes amis. (Ne parlons pas d'amies, il n'y en a pas ici). Trente ans, ou plus, que je les leurre, que je les manipule, qu'ils pensaient que j'avais une certaine forme d'humour parfois un peu aigre-doux, mais de l'humour malgré tout, même si parfois au ras du sol et sous les jupes d'une technicienne de surface de l'élysée. Je comprends donc que certains amis puissent tomber de haut. Surtout ceux que j'ai toujours défendu envers et contre tout. Je comprends très bien que, entre deux charentaises, on puisse s'en mordre les doigts de pieds d'avoir été, par moi, invité à exposer ses travaux dans une musée d'art contemporain mexicain, d'avoir vu ce même travail préfacé de manière laudative et, pire encore, d'avoir publié un ouvrage conjoint chez un éditeur reconnu en Belgique. Ça doit quand même faire mal de se rendre compte, au bout de vingt-cinq ans d'amitié, qu'on se soit fait entuber par un nazi patenté. Même vous, fidèles lecteurs (ne parlons pas de lectrices, il n'y en a pas ici), avouez que j'ai quand même bien caché mon jeu. Mais, enfin, je comprends très bien qu'après s'être rendu compte de cela, on ne veuille plus me parler. Je comprends très bien que, dès lors, on interdise à sa femme et à ses enfants d'avoir encore le moindre contact avec la suprême ordure que je suis. Je comprends dès lors aussi très bien que l'on envoie un mail collectif à différentes connaissances afin de mettre en garde ces mêmes connaissances différentes contre l'odieux individu que je suis et de leur conseiller de ne plus m'approcher, même de loin. C'est normal. C'est normal. Laisseriez-vous vos enfants déjeuner chez Mengelé, Goebbels et Adolphine qui, à côté de moi, ne sont que des infantes de choeur ? Bon, en droit, propager ce genre d'information, cela s'appelle de la diffamation. Mais je ne suis pas juriste. En médecine, cela s'appelle de la démence sénile ou précoce. Ou alors, on se rapproche d'Alzheimer. Mais, comme je ne suis pas médecin, je ne voudrais pas être attaqué en diffamation pour exercice illégale de médecine. Donc, je ne dis rien. Sur ce, je vous laisse, je dois encore traduire Mein Kampf en wallon de Liège... Bon, que voulez-vous, faut bien vivre...

Posté par josephorban à 01:37 - Commentaires […] - Permalien [#]