21 juillet 2007
Drôle de métier
Je comprends pas très bien les coureurs cyclistes. D'abord, comme le disait Jacques Anquetil à un journaliste lui prétendant que c'était le plus beau sport, c'est le sport le plus con qui soit. Comme si un sport pouvait être autre chose que con.
Cette année, au tour de rance, il n'y avait pas de favori. Ce qui signifie que tout le monde l'est. À l'exception des porteurs de seringues ou de poches de sang. Il y en a qui suivent l'exemple sarkozyen, à savoir se lever tôt et s'entraîner tout seul. Ce qui permet de s'améliorer plus que nettement dans le contre la montre. Il y en a d'autres qui se fissurent le coccyx ou s'éclatent les deux genoux ce qui, paradoxalement, leur permet de rouler de plus en plus vite. On se demande comment il n'y a pas encore un coureur qui a ait songé à se faire amputer des deux jambes et rouler en faisant le poirier. Peut-être que c'est interdit par le règlement.
On se dit que les coureurs sont finalement plus cons que leurs dérailleurs. Pour gagner le tour de rance, il suffit de s'inoculer le cancer. Ça permet de gagner sept années durant.
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