Rompre la rupture, mais continuer quand même

Le feuilleton ministériel sarkozyen est fort drôle, mais tout le monde y perd déjà ses repères pèpères. nicolu trouvait qu'il y avait trop de ministres et pas assez de parité chez papou le voleur jacquou. Du coup, plus que quinze ministres et un semblant de parité. Nicolou ne pouvait tout de même pas désigner un(e) trans, sauf peut-être à la culture, mais c'était contraire à ses convictions religieuses. Nicolou ne voulait que le meilleur du meilleur. Et voilà que le meilleur du meilleur se désagrège après un mois. Ce qui doit être un record. Du coup, nicolou trouve que quinze ministres c'est pas assez, mais, pour respecter sa promesse, il n'embauche plus que des secrétaires d'état qui vont drôlement faire vaciller la parité. Nicolou poursuit l'ouverture et embauche la présidente de "Ni putes, si soumises". On imagine que, dans les milieux de gauche, ce retournement de veste de la présidente a dû faire naître un retournement de slogan tellement facile que je ne le ferai pas. Nicolou aime le sport, il fait d'ailleurs quinze mètres de jogging quotidien pour autant que photographes et caméras soient là. Du coup, il embauche aussi, comme secrétaire d'état, un entraîneur de rugby. Vous savez, ce sport où le "en-avant" est interdit. Mais où, dans les mêlées, comme en politique, tous les coups sont permis. Finalement, nicolou va finir par nous faire rire.