Après la grêle
Le roi Flupke était, aujourd'hui, avec sa femme et ses enfants, venu assister au dernier barbecue des Diables rouges avant qu'ils ne s'envolent vers le Brésil. Après l'étonnante chute de grêle d'hier soir, l'éternelle question de cette catégorie méritait d'être posée...
Pauvre Flupke. L'orage d'hier m'a rappelé un semblable vécu alors que je me rendais à Toluca avec feu mon ami Charles Nihoul. Il faisait assez chaud. Le ciel est devenu noir tout d'abord puis... rouge. J'avais jamais vu ça. Sans prévenir, durant une bonne demi-heure, des grelons gros comme des oeufs se sont mis à tomber du ciel. En quelques minutes, il y en avait bien vingt centimètres sur la route. Heureusement, nous avions pu mettre la voiture à l'abri sous un pont. Arrivés à Toluca, c'était la désolation. Les gens déblayaient vaille que vaille le zocalo de la glace. Non seulement l'orage avait détruit toutes les tentes du marché, mais c'était aussi, dans les campagnes alentours, le moment des récoltes du maïs. Autant dire que, cette année-là, elle ne fut pas nécessaire...