Bête et bête et même pas belle
On disait qu'elle était juriste et philosophe. Après l'affaire du Sofitel, voilà qu'elle décide de se taper DSK himself. Par la gauche, la droite, le centre, devant, derrière. Sept mois d'histoire d'amour. Elle était aussi, mais on ne le savait pas, zoologue et ethnologue. Après sept mois de passion, elle écrit un livre dans lequel elle dévoile son étude sur cet homme moitié humain, moitié porc dont elle était la truie. Un verrat inculte, laid et vieux. Pire, un canichou qui mangeait dans la main de sa légitime. Un ours mauvais lécheur.
Classe. Très classe. Et ça paraît chez Stock, parce que, chez un éditeur porno mauvais chic et même pas de genre, ça serait passé sous silence.
Un peu comme si je me décidais d'écrire un jour une histoire d'amour vécue très jadis longtemps avec une belle. En vous disant son nom. Qu'elle préférait le cul au con car elle ne voulait pas tomber enceinte. Qu'elle fumait la pipe sans s'aider des mains. Qu'elle trempait son tampon au lieu du sachet de thé dans l'eau chaude. Qu'elle buvait son café le matin avec un nuage de mon lait et que sais-je encore... Vous comprendriez aisément que cette dame me fasse un procès, non ?
C'est pourtant ce que cette juriste et philosophe et, paraît-il, féministe vient de pisser dans un caniveau. Je ne sais pas si elle portait de petite culotte, ni si elle attendait qu'un chien vienne l'essuyer.
Il y a des femmes qui se font traiter de salopes pour mille fois moins que ça.