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Liège, hélas
27 janvier 2013

Vendée Globe

Depuis mon voyage en cargo jusqu'à Cape Town, je m'intéresse, un peu, à ces merveilleux fous volants sur leurs drôles de voiles. Ces marins solitaires qui partent de long mois vers des courses lointaines en prenant le risque de ne jamais revenir. Certes un voyage en cargo n'a rien à voir. C'est lent, l'océan a beau faire ses vagues et ses hauts creux, vous ne sentez ni tangage, ni roulis. C'est un peu comme comparer entre conduire une voiture familliale et une formule 1. Mais, tandis que je voguais vers le Cap, il m'est arrivé de songer à ces marins solitaires. Moi, je n'en ai eu que pour trois semaines, avec parfois, même au milieu des merveilles de l'océan, des moments de profonde solitude. Mais, ces gars-là??? J'apprends qu'un certain François Gabart va rejoindre les Sables-d'Olonne en moins de quatre-vingts jours, durée mythique depuis Jules Verne.

Quatre-vingts jours sans voir personne, en dormant à peine car le danger est permanents, on peut toujours croiser un cargo, une baleine, des objets balancés dans la mer (et il y en a beaucoup plus qu'on le pense, beaucoup plus). Et puis, le voilà qui arrive. Attendu par une immense foule de curieux. Comme c'est étrange.

Je me suis dit que ce serait une bonne idée d'appliquer les mêmes règles au Tour de France frappé par magouilles et tricheries de toutes sortes. Une fois le départ donné, les coureurs devraient rejoindre Paris le plus rapidement possible. Libres à eux de dormir ou pas. De manger où bon leur semblerait. On suivrait leur position grâce au gps obligatoire, pour éviter que les tricheurs prennent l'un ou l'autre raccourci. Après tout, c'était ainsi lors des premiers Tours.

Bien entendu, comme au Vendée Globe, l'usage d'EPO ou d'autres nouvelles substances indécelables, resterait interdite...

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Commentaires
A
Il est là, beau, modeste, sympa. Il ne dit pas de connerie. La journaliste bêtifie (I Télé) : et voici son papa, et voici sa maman, comment vous l'avez embrassé Madame, et voici sa copine qu'attend son homme, et son petit Hugo qu'est pas là, on va essayer de suivre le Mozart des mers....
M
Moins de 80 jours pour un bizut, c'est assez incroyable dit le skipper Bertrand de Broc qui, au moment où François Gabart va franchir la ligne d'arrivée, est, lui, près de l'équateur à 5000 km, deux semaines encore, des Sables-d'Olonne.
M
C'est Jean Le Cam qui hier disait qu'il était entré quelques minutes dans son cockpit pour quelques réglages, et qu'en ressortant il avait eu la peur de sa vie, il venait de croiser la route d'un chalutier et préférait ne pas savoir à quelle distance il en était passé.
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