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Liège, hélas
26 janvier 2013

Les lectures dangereuses

Hier, une parmi la centaine de milliers d'admiratrices du meilleur blog de ma rue, me téléphone. Elle menaçait de me traîner devant les tribunaux parce que j'avais failli mettre le feu à sa maison. Furieuse comme un femme peut l'être (pas besoin de vous faire un dessin), elle m'explique tandis que j'entends déjà les sirène de la police et le doux murmure des menottes se refermant sur mes poignets.

Ayant été infidèle plus d'une semaine à mon blog, l'dée lui vient (ce qui est déjà miraculeux de sa part) d'en reprendre la lecture. Elle découvre ainsi la nouvelle série sur le journaliste original que je fus.

Elle lit, elle lit, ce qui, chez elle tient déjà du miracle. Elle lit tellement qu'elle en oublie qu'elle avait allumé sa friteuse pour se préparer je ne sais trop quoi. Ce qui ne fait que confirmer, si besoin en était, le pouvoir hypnotique de mes mots. Elle ne fut délivrée de son envoûtement au bord de l'orgasme (c'est à dire aux lisières de l'évanouissement) que lorsqu'elle s'aperçut qu'une fumée noire et âcre remplissait sa cuisine. L'huile était sur le point de s'enflammer. Et, partant, sa maison aussi.

Ne lisez jamais plus d'une page d'Orban, vous risqueriez une rupture d'anévrisme. Puis, ne lisez que cette page et jetez le livre dans l'âtre. C'est un très bon combustible. Même si L'Âtre et le géant ferait un fort bon titre.

Il neige. Oh, pas beacoup. De gros flocons qui me font penser aux fleurs de kapok qui gonflaient mon coussin lorsque j'étais petit. Par une belle journée d'été, nous nous étions livré, mes neveux et moi à une glorieuse et très amusante bataille d'oreillers. Elle fut encore plus amusante lorsqu'un des coussins se déchira. Il neige! Il neige en plein juillet! Nos rires alertèrent ma mère qui se précipita dans la chambre. Furieuse comme une femme peut l'être (pas besoin de vous faire un dessin)...

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Commentaires
M
Lire des dizaines de pages orbaniennes c'est s'exposer aux liaisons (et lésions) dangereuses... :)
Liège, hélas
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