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Liège, hélas
2 novembre 2012

Le calme après la tempête

Il y a quatre ans, j'étais allé faire un tour sur les magasins officiels des deux candidats à la présidence des USA. J'y avais trouvé quelques perles du genre. Cette année, crise oblige, c'est beaucoup plus classique. Mis à part, peut-être ce délicieux manteau pour le toutou à sa maman:

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Barack jouant plutôt sur un certain humour...

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Classique aussi, Mittie copie carrément le logo du Petit Robert:

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ou alors sur les calembours de potache...

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Les femmes, les latinos, les infirmières, les Asiatiques, etc, sont à l'honneur sur les gadgets des deux candidats. Le célèbre poster retouché de Barack est considéré, quatre ans plus tard, comme "vintage". C'est fou ce qu'on vintage vite de nos jours. Mais il n'y a que chez Barack qu'on peut voir ce t-shirt...

Une campagne bien calme finalement. Comme en France ce printemps. Comme après la tempête...

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Vous pouvez toujours aller faire un tour sur la page officielle des deux candidats:

https://store.barackobama.com/obama-2012-store-essentials/obama-2012-store-bestsellers.html

http://store.mittromney.com/basics/

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Commentaires
L
Je suis contente que Barack Obama ait été réélu. <br /> <br /> Comme disait Griffes d'Ours dans "Jeremiah Johnson" de Sydney Pollack, il va y avoir du boulot...
M
Je veux un toutou comme ça :)
M
Un petit rappel historique, à deux jours des échéances américaines :<br /> <br /> <br /> <br /> Le 8 novembre 1932, Franklin Delano Roosevelt écrase le président républicain sortant, Herbert Hoover, remportant 57,5% des voix et 472 grands électeurs contre 39,5% et 59 grands électeurs pour son adversaire.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est deux jours avant la Fête nationale que commence le second épisode refondateur (après l'abolition de l'esclavage) de l'histoire des États-Unis.<br /> <br /> Le 2 juillet 1932, FD Roosevelt prononce son "discours d'acceptation", lors de la convention démocrate réunie à Chicago.<br /> <br /> Devant les délégués, il promet au peuple américain une "nouvelle donne", un "New Deal".<br /> <br /> Le pays, laminé par la crise de 1929, entend cet appel au changement.<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque FDR, ce grand bourgeois de la côte, entre à la Maison-Blanche en janvier 1933, le New Deal se limite à un plan d'urgence économique, même si le nouveau président, à la réputation de réformiste et progressiste, est persuadé de la nécessité de l'expérimentation de politiques radicalement nouvelles.<br /> <br /> Dans un premier temps il faut remettre le bateau américain à flots.<br /> <br /> Pour cela, FDR et son célèbre brain-trust, son cercle de conseillers, veulent en finir avec le laisser-faire. <br /> <br /> <br /> <br /> Lors des "Cent Jours", la nouvelle majorité commence par réglementer le secteur bancaire : <br /> <br /> Adoption de la loi Glass-Steagall (révoquée en 1999 sous Clinton), qui sépare les activités de dépôt et d'investissement.<br /> <br /> Création du "gendarme " de la Bourse, la Securities and Exchange Commission, imposition aux établissements d'un examen de solvabilité, mené par le département du Trésor.<br /> <br /> <br /> <br /> Étapes suivantes : <br /> <br /> L'agriculture : limitation de la production pour stabiliser la rémunération ; subventionnement des agriculteurs ; rééchelonnement de leurs dettes.<br /> <br /> L'industrie : la "loi de redressement industriel national" encourage les industriels à signer des codes de concurrence loyale et accorde aux ouvriers la liberté de se syndiquer et de négocier des conventions collectives.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faudra bien sûr de nombreuses grèves pour faire appliquer ce droit et faire céder les derniers capitalistes récalcitrants dont Ford.<br /> <br /> Les élections législatives de 1934 confortent les démocrates (malgré les critiques qui s'intensifient car les avancées sociales ne sont pas du goût de tous) et en juillet 1935, le Congrès approuve le Wagner Act, qui impose la création de syndicats.<br /> <br /> <br /> <br /> Le "second New Deal" commencera en 1935 avec la loi sur la Sécurité sociale établissant, pour l'ensemble du pays, un droit à la retraite pour les plus de soixante-cinq ans, une assurance chômage et des aides pour les handicapés. Les bases sont jetées de l’État providence. <br /> <br /> <br /> <br /> .../...<br /> <br /> <br /> <br /> UN ESPOIR DÉÇU EN 2008 :<br /> <br /> Une crise économique d'une ampleur tellurique. Un raz de marée électoral. Un démocrate élu sur le thème du changement.<br /> <br /> <br /> <br /> L'analogie s'arrête là. Il s'est avéré que Barack Obama n'était pas Franklin Delano Roosevelt.<br /> <br /> Là où FDR était passé outre les résistances de son propre camp et s'était appuyé sur les mouvements de la société, Barack Obama a recherché en permanence le consensus avec les Républicains de plus en plus ultras et s'est enfermé dans les cercles du pouvoir à Washington.<br /> <br /> Les espoirs d'un "nouveau New Deal" qu'avait formalisé, au lendemain de l'élection de Barack Obama, le chroniqueur du "New York Times", Paul Krugman (L'Amérique que nous voulons, Paul Krugman, Flammarion, 472 pages, 8 euros), ont été déçus.<br /> <br /> Les mêmes supporters de cette nouvelle "ère progressiste" estiment pourtant que les conditions (évolution des mentalités, choc provoqué par la grande crise) sont toujours là pour la mise en œuvre de ce nouveau New Deal.
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