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Liège, hélas
8 janvier 2012

La petite bête qui monte, qui monte...

Bien sûr, si l'on connaissait à l'avance le résultat des élections, il n'y aurait pas besoin d'aller voter. Vous allez me dire qu'en Belgique, dans 95 % des cas, on connaît les résultats et que les gens vont voter quand même. Et que, si par hasard, un "outsider" gagne, on s'arrange pour rester plus de 500 jours sans capitaine et que, et que...

Prenons le cas de la France. Ça fait presque cinq ans que j'entends partout que les Français en ont de plus en plus marre du tsaron. Jamais, dans l'Histoire, un président n'avait été autant détesté par son peuple. Avant son élection, des amis français (de bords fort différents) m'avaient dit que si NS était élu, ils quittaient la France. Ils sont tous restés. On s'habitue à tout. Même au pire.

Le premier sondage sur les futures présidentielles lève un premier pan de voile. Le président détesté remonte, remonte... Lentement, mais, chi va piano va sano comme doit lui chantonner sa bardesse entre deux morceaux de pipeau. Casper Hollande ? Un zéphyr. Bayrou ? Une mer d'huile. Reste tata Marine. En cas d'affrontement au second tour, ce serait beaucoup plus serré que le dernier score de Chirac. Beaucoup plus. Mais on peut espérer que les Français ne pousseront pas le bouchon trop loin.

À mon avis, la possibilité de revoir Mireille Matthieu chanter mille colombes en mai prochain est plus que très grande. La France aura le choix entre le pire président de son histoire et l'inconnu(e) qui pourrait se révéler plussss pire que pire. 

Et puis, ce serait vache pour les caricaturistes que le tsaron ne soit pas réélu. Il était une mine d'or pour eux. Comment caricaturer un (des) fantôme(s) ?

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Commentaires
R
N.S. (non pas Notre Seigneur, hein !) a été le pire président que la France ait connu. Il a des chances d'être réélu.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout comme G.W. Bush aux Étazunis. On s'habitue au pire, au point d'en redemander.
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