3 février 2009
Hiver
Ma rue est en forte pente (12% en moyenne) qui plus est pavée. Vers midi, ce n'étaient pas les grenouilles qui faisaient entendre leur chant cristallin, mais les gouttes du dégel qui tombaient lentement dans les canalisations. En début de soirée, il s'est remis à geler et neiger sur ma rue pavée en pente.
Ma rue compte 158 maisons. Et donc 157 voitures. Je suis le seul à ne pas en avoir ici. Peu après 17 heures, ce n'étaient plus les gouttes du dégel qui faisaient entendre leur son cristallin qu'on aurait pu prendre pour un chant de grenouille, mais les couinements de plus en plus énervés des pneus qui patinaient sur le verglas. Et le verglas sur une rue en pente et pavée, voilà qui promet bien des figures de style.
Et les spectateurs de sortir, peu intéressés par le spectacle, mais principalement soucieux de voir si les imprudents parviendront à éviter leur automobile sculpture garée devant chez eux.
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