21 septembre 2008
Les temps sont difficiles
Dans un entretien au journal Le Monde, il a préféré conserver l'anonymat et se faire appeler Alex.
Dont acte.
On peut comprendre. Alex n'est pas une pute. Il est pire, il est trader à Londres.
Avec la crise actuelle, il vient, dit-il, de vivre un "remake d'Armaguedon".
Le pauvre.
Faut dire qu'il vient de perdre, à première vue, deux millions de dollars et que, surtout, il craint pour son emploi.
Mais, le meilleur est à venir. La tristesse fait parfois ouvrir les yeux:
"Quelque part, cette crise me réconcilie moralement avec le métier... Le système était devenu fou. On ne savait plus nous-même mesurer la réalité de ce que l'on avait gagné..."
Là, vous me connaissez, je peux pas m'empêcher de verser une larme.
Pauvre Alex...
Je vais pas pouvoir dormir de la nuit, moi...
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