9 octobre 2007
Mythe
Quand on est un mythe de son vivant, il vaut finalement mieux avoir la destinée d'un James Dean que d'une Brigitte Bardot. Mourir jeune permet d'entretenir le rêve.
C'est ce à quoi je pensais en lisant les articles très divers concernant Che Guevarra. Cela allait de l'amour sans fin à la haine sans fond. Cela m'a rappelé d'homériques discussions lors de soirées entre amis. Quand Guevarra est mort, j'avais dix ans. Je ne me souviens même pas de l'événement. Aujourd'hui, ça me fait un peu sourire quand je vois des jeunes minettes de collèges huppés porter son béret ou faire fleurir son visage entre leurs seins naissants. C'est sans doute pour faire chier papa une semaine et maman l'autre pendant la garde alternée. C'est de bonne adolescence.
Moi, je me dis, bêtement peut-être, que s'il était resté au pouvoir, que ce soit à Cuba ou ailleurs, il aurait, comme tous les autres, fini tyran.
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