1 octobre 2007
Un peu de pain, quelques olives
Alicher Ousmanov prouve que l'on peut être homme d'affaires et mécène en même temps. Même si les chiffres varient quelque peu, sa fortune est estimée à quatre milliards d'euros. De quoi s'offrir quelques danseuses quand on s'ennuie.
Tout d'abord, il a mis 113 millions d'euros sur la table pour s'offrir une partie du ballet d'Arsenal. C'est fou comme les hommes d'affaires russes aiment le football anglais.
Ça, c'était pour le pain, manquaient les olives. Ayant eu vent que Sotheby's allait mettre aux enchères les 450 oeuvres d'art acquises par Rostropovitch durant sa carrière, Alicher a eu la larme à l'oeil. Il n'était pas possible que ce patrimoine se disperse de par le monde.
Parmi ces oeuvres, une peinture de Boris Grigoriev, intitulée "Visages de Russie" dont on voit ici un détail, estimée à deux millions d'euros.
Ça suffit, s'est dit Alicher. Et, avant même que la vente commence, il a acheté la collection entière. Bien entendu, on lui a "fait un prix", comme on dit. Trente millions d'euros et l'affaire était dans le sac. Une aubaine, à peine un quart de ce qu'il avait déboursé pour une trentaine "d'artistes du ballon rond".
Bon, il lui reste encore 3,8 milliards à débourser pour l'apéro.
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