26 septembre 2007
Comme si c'était nouveau
Le groupe Sud-Presse qui est au journalisme ce que Chantal Goya est au bel canto rapporte aujourd'hui une anecdote intéressante même si elle n'est pas nouvelle.
C'est l'histoire d'une dame qui prend rendez-vous pour une consultation dans un hôpital. On lui propose de venir en... juin 2008 au tarif normal. Si c'est urgent, elle peut venir en novembre, mais elle devra... payer le double.
C'est parfaitement... légal. Un médecin peut signer une convention qui l'oblige de respecter les tarifs de l'Inami. S'il ne la signe pas, il peut appliquer n'importe quel prix, selon sa "notoriété". Il peut aussi être conventionné le lundi et pas le mardi. Voire le matin et pas l'après-midi. Le plus souvent, c'est au patient de deviner. Même si on est tenu de l'avertir.
Le patient aura un vieux réflexe : celui de penser qu'il sera mieux soigné s'il paie (c'est un exemple) cent euros plutôt que vingt. Bon, comme il n'y a que les pauvres qui fraudent, n'imaginons pas qu'un praticien se laissera aller à ne pas déclarer aux impôts le montant réellement perçu.
Tout cela, finalement, est bien normal : les médecins doivent vivre. Et les patients qui n'ont pas les moyens de payer ?
Qu'ils crèvent.
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