28 juin 2007
Baudelaire vaut de l'or
Il y a tout juste cent cinquante ans, Baudelaire offrait au peintre Delacroix un exemplaire dédicacé des Fleurs du Mal. L'ouvrage vient d'être adjugé 510.000 euros (hors frais) chez Sotheby's à Paris. Vous voyez que la littérature a encore de la valeur (moins qu'une culotte de Madona, mais bon)?
Il suffit d'être patient. Vertu bien oubliée aujourd'hui chez ces écrivains qui veulent tout: le livre et l'argent du livre. Et puis quoi encore? La reconnaissance de leur vivant, peut-être?
Sales profiteurs inactifs, va.
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
etc.
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