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Le coureur cycliste Bjarne Riis, alias "Monsieur 60%", faisait partie de ces coureurs capables de grimper un col à 34 km/h sous une température de 40° sans que le moindre goutte de sueur ne perle sur son front. Sur les côtés de la route, les spectateurs, eux, étaient en nage. L'absence de sueur est d'ailleurs devenue la marque des grands champions. À l'arrivée, les "journalistes" sportifs s'extasiaient. Les organisateurs aussi. On ne sait pas s'ils allaient prendre un verre avec les chimistes après l'étape. Bjarne Riis vient d'avouer qu'il était gonflé à mort lorsqu'il a remporté le Tour de Rance. Les langues semblent donc se délier dans le "milieu" cycliste. Laissons nettement au mot "milieu" son appartenance à la truanderie. Car il y a tout de même eu des morts dans cette chasse à la "gloire" et au pognon.À côté de Pantani, combien de jeunes anonymes? Nul ne le sait. Il paraît que Ian Ullrich, autre vainqueur du tour (ôtons la majuscule) sans sueur va bientôt parler aussi. On promettait à ce coureur plusieurs victoires consécutives dans la grande bouclette. Malheureusement pour lui, il est tombé sur bien plus fort. Mais, bon, Lance Armstrong, lui, il ne faisait que soigner son cancer...